Certes, maintenant que Leornardo di Caprio présente au festival de Cannes son documentaire "la 11eme heure" et lance son eco-site, suivant en cela le sillage d'Al Gore qui avait présenté "une vérité qui dérange" au festival de Deauville (il avait fait "la une" du Journal de PPDA à cette occasion), et même si U2 lui vole encore la vedette, tout le monde ne parle plus que de changement climatique.
C'est effectivement une bonne chose s'il ne s'agit pas juste de souscrire à un effet de mode.
C'est effectivement une bonne chose s'il ne s'agit pas juste de souscrire à un effet de mode.
Si tant est donc qu'il soit besoin de le rappeler, nous fêterons le 22 mai (en souvenir de la conférence de Nairobi) la biodiversité depuis que cette date a été, en décembre 2000, instauré journée mondiale de la biodiversité par les Nations Unies.
Même si la météo est moins clémente ces derniers jours, il n'est pas inutile de rappeler que nous avons l'automne le plus chaud depuis 1950 et le mois d'avril le plus chaud enregistré depuis que la météo existe.
Deux éléments qui devraient attirer notre attention sur le dernier rapport du GIEC, groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat, lequel souligne que le changement climatique va altérer la structure et le fonctionnement des écosystèmes, réduire la biodiversité et compromettre les bénéfices de l'écosystème pour toutes les formes de vie sur terre.
A l'occasion du 22 mai 2007, nous relayons le message du Secrétaire Général des Nations Unies que vous pouvez également retrouver ici:
22 mai 2007
La diversité biologique est le fondement de la vie sur terre et l’un des piliers du développement durable. La richesse et la variété de la vie sur terre rendent possibles les services écosystémiques dont nous sommes tributaires : l’eau potable, la nourriture, le logement, les médicaments et les vêtements. De plus, les environnements riches en diversité sont capables de résister en cas de catastrophe naturelle. Toutes ces considérations sont particulièrement importantes pour les citoyens les plus pauvres de notre planète; ceux qui vivent avec seulement quelques dollars par jour et ont besoin de la diversité pour satisfaire leurs besoins fondamentaux. Sans préservation ni exploitation viable de cette diversité, nous ne réaliserons pas les objectifs du Millénaire pour le développement.
Or, la diversité biologique s’appauvrit à un rythme sans précédent, ce qui, par voie de conséquence, affaiblit gravement la capacité de notre planète de maintenir la vie. C’est la raison pour laquelle les dirigeants politiques du monde entier qui ont participé au Sommet mondial sur le développement durable tenu à Johannesburg en
2002 sont convenus de réduire sensiblement, d’ici à 2010, le rythme auquel la diversité biologique s’appauvrit. Cet engagement a été renouvelé au Sommet mondial de 2005. L’objectif de 2010 concernant la diversité biologique fait désormais intégralement partie des objectifs du Millénaire pour le développement et, signe supplémentaire de l’importance qu’elle lui accorde, la communauté internationale a décidé de déclarer 2010 Année internationale de la diversité biologique.
À mesure que le monde s’intéresse aux changements climatiques, les liens entre ceux-ci et la biodiversité se présentent de plus en plus clairement. Il a été constaté dans « L’évaluation des écosystèmes pour le Millénaire » – faisant le point des connaissances actuelles des écosystèmes mondiaux et des services qu’ils rendent à l’humanité – que le changement climatique était l’une des causes les plus importantes de l’appauvrissement de la diversité biologique avec la modification des modes d’utilisation des terres. En outre, dans le rapport qu’il a récemment publié, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat a indiqué, de manière on ne peut plus claire, que les changements climatiques se produisaient réellement et continueraient d’avoir des effets sur nos vies et sur les écosystèmes pendant de nombreuses années encore. L’un de ces effets sera l’extinction d’un nombre toujours croissant d’espèces, qui accroîtra encore la fragilité d’un certain nombre d’écosystèmes.
Le choix du thème de la Journée internationale de la diversité biologique célébrée cette année, à savoir « La diversité biologique et le changement climatique », est donc particulièrement opportun. En effet, la préservation et l’exploitation viable de la biodiversité sont des éléments essentiels de toute stratégie d’adaptation aux changements climatiques. Les forêts de palétuviers et d’autres zones côtières humides sont un rempart contre les phénomènes météorologiques extrêmes et l’élévation du niveau des mers. Les paysages agricoles devenant plus chauds et plus secs, la diversité du bétail et des cultures céréalières peut donner aux exploitants agricoles la possibilité de s’adapter aux nouvelles conditions. Les forêts, les tourbières et d’autres écosystèmes contribuent au piégeage du dioxyde de carbone présent dans l’atmosphère, ce qui permet de limiter l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre.
Dans le cadre de la Convention sur la diversité biologique et la Conventioncadre des Nations Unies sur les changements climatiques, la communauté internationale s’est engagée à préserver la diversité biologique et à combattre les changements climatiques. L’action mondiale face à ces défis doit être beaucoup plus rapide et plus déterminée à tous les niveaux – international, national et local. Dans l’intérêt des générations, actuelles et futures, nous devons atteindre les objectifs de ces instruments capitaux.
Chaque jour, ce sont
100 à 150 espèces qui disparaissent.
100 à 150 espèces qui disparaissent.
Et si certains d'entre vous ne sont pas encore suffisamment convaincus, regardez ces images qui datent d'avril 2007 ... elles parlent souvent mieux qu'un long discours.
vous serez redirigés sur le site de la convention sur la biodiversité biologique
et pour ceux qui souhaiteraient en savoir plus, signalons que
le rapport 2007 du GIEC a été synthétisé pour les non-spécialistes dans une version disponible
ici.
et pour ceux qui souhaiteraient en savoir plus, signalons que
le rapport 2007 du GIEC a été synthétisé pour les non-spécialistes dans une version disponible
ici.
1 commentaires:
il est certain que nous sommes plus ou moins conscient des pb actuels de la planête mais j'ai aussi le sentiment qu'au lieu de chercher des solutions minimisant au minimum la polution humaine, nous soyons plutôt dans un système où tout les parties s'approprient l'écologie et que peu de choses ou de recherches avanceront et feront évoluer les comportements. Si je crois aux initiatives personnelles, je doute que la mondialisation actuelle outre de belles promesses soient prêtes à prendre les mesures nécessaires.
Pourtant conservons l'espoir !!
Enregistrer un commentaire